8 voix a cappella et un trio de cordes pincées pour évoquer Woodstock, mêlant créations et expérimentations contemporaines et transcriptions, des grands titres qui continuent de fasciner aujourd’hui encore.
Porté par deux compositrices et deux compositeurs de deux générations différentes (Carol Robinson, Justina Repeckaité, Claude Barthélemy et Fabien Cali) et servi par une parité totale de ses interprètes (quatre voix de femmes, quatre voix d’hommes, une cheffe, une harpiste, un mandoliniste et un guitariste), ce concert met à parts égales la création et la relecture de grands titres de l’époque et unit de manière inédite deux formations musicales (Sequenza 9.3 et le TrioPolycordes), tout en plaçant en son centre deux personnalités emblématiques (Janis Joplin et Jimi Hendrix) entourées d’autres figures incontournables de l’histoire du Rock.
WOODSTOCK, 1969…
Aout 1969, le Festival de Woodstock réunit un demi-million de personnes venues entendre et célébrer trente-deux groupes et artistes de la scène folk, rock, soul, blues.
Joplin et Hendrix s’y produisent les 16 et 18 août, ils ont vingt-six ans, il leur reste à peine plus d’un an à vivre, et ils deviendront les icônes de toute cette période et de la jeunesse.
La ville de Woodstock deviendra alors durant plusieurs décennies un lieu de création et production musicale très actif.
AUJOURD’HUI…
Plus de cinquante ans plus tard, le Festival de Woodstock est devenu un mythe, symbole et emblème d’une époque, d’une génération. La voix électrique de Janis et la guitare saturée de Jimi continuent de nous bouleverser et de nous interpeller.
C’est du rock, du blues, mais cela pourrait être aussi du Flamenco, du Puccini, du Dowland… cela nous touche au plus intime.
Réunir le TrioPolycordes (une mandoline, une harpe, une guitare) et l’ensemble vocal Sequenza 9.3 (4 voix d’hommes, 4 voix de femmes, une cheffe d’orchestre), formations aux antipodes des décibels des basses, batteries et guitares électrique du rock pour convoquer, interroger, transposer et transfigurer le mythe de Woodstock : tel est le propos, la pari et la gageure de 50/50. Le pari d’en dépasser la temporalité pour en extraire l’essentiel et l’universel : l’éternelle jeunesse ?
Programme :
CRÉATIONS
Fabien Cali (1982 -) – “We Paint Red through the Sky » (titre provisoire)
Carol Robinson (1956 -) – “Can You See”
Claude Barthélémy (1956 -) – en trois parties – « Le Rêve des Cigales » / « Totem Blues » / « Les Temps Thermiques »
Justina Repeckaite (1989 -) – « Cri” (titre provisoire)
Avec bande électroacoustique construite à partir de sons d’archives de l’époque
ARRANGEMENTS (par Fabien Cali, Carol Robinson et Claude Barthélémy)
Joe Cocker : With A Little Help From My Friends – Tutti
Jimi Hendrix : Hey Joe – Tutti
Country Joe : Feel like I’m Fixin’ to Die – 4 hommes a capella et mandoline
Gracie Slick & Jefferson Airplane : White rabbit – 4 femmes, guitare & harpe
Jimi Hendrix : Up From the Skies – Tutti
Janis Joplin : Mercedes Benz – Voix a cappella
Creedence Clearwater Revival : Proud Mary – Tutti
Avec le souci de distinguer, de démêler la réalité du mythe, un travail est menééavec Jean- Yves Labat de Rossi, dit « Mister Frog », afin de mieux comprendre tous les excès de cette époque musicale. Ce pionnier de l’électroacoustique s’exile aux Etats-Unis à la fin des années 60 et débarque à Woodstock, où il y passera dix ans. Il y côtoie les plus grands musiciens de son époque et devient lui-même une Rockstar.
Cette volonté de faire la part des choses entre le mythe et l’héritage s’incarne dans un projet paritaire : 50/50.